Histoire du pensionnat.

Bonsoir, moi c'est Karl.

Il ne vous est jamais rêvé de faire un truc complètement fou et de totalement inattendu? Moi si. Mais chose que je n'aurais jamais cru c'est que je me lancerais dans l'éducation. Non vous rigolez?! Moi entouré de gosses bruyant, sans hygiène et en pleine crise de d'adolescence? Non jamais. Pourtant... Me voilà l'heureux propriétaire d'un splendide terrain et son histoire où vont bientôt commencer les travaux pour l'aménagement d'un nouveau pensionnat.

Seul inconvénient, et oui il y en a toujours un dans ce genre d'histoire étrangement, est la rumeur qui circule dessus. D'après les dires de certains il y vivrait un fantôme. Surtout conseil d'ami ne demander jamais autour de vous "Mais de quoi vous parlez?". Vous aurez alors droit comme moi a l'interminable histoire du meurtre passionnel d'une jeune femme qui poignarda son compagnon après avoir découvert qu'il la trompait. Ou selon les dires d' une autre personne la mort d'un jeune homme beau et riche qui chercha trop de conquêtes. L'une d'elle lui aurait planter un pic à glace en plein cœur de désespoir de ne l'avoir pour elle seule. Comme vous pouvez le constater cette histoire est pas vraiment claire, la seule chose dont chacun est sur est qu'il y a eu un meurtre d'un homme par une femme par amour. Un classique. Peut-être que découvrir la vérité sur cette histoire pourrait être intéressant mais personnellement je n'en ai ni le temps ni l'envie. Place aux jeunes! Ah oui tient une idée de scoop longtemps recherché par notre très cher club de journalisme. Dommage qu'aucun n'est jamais réussit...

Néanmoins allez savoir pourquoi cette histoire inspira le nom du futur établissement à l'époque. Et bien oui on avait aucune grande célébrité locale et le coin était plutôt tranquille donc il fallait bien trouvé quelque chose, non? Et puis n'était-ce pas sur un coup de tête intempestif, un désir insoupçonné, que j'avais acheté cet endroit? Il est vrai que ma femme y est aussi pour quelque chose mais c'est une autre histoire...

Ô désir...

Quoiqu'il en soit le pensionnat ouvrit ses portes et déroule sa "paisible" existence. Qui sait qui prendra ma succession. Qui sait, l'un de mes anciens élèves reprendra peut-être ma place.

Karl Mosoroff, Directeur d'un jour, 1962.

Karl Mosoroff mourut trois jours après ces quelques lignes que lui avait demandé Meika Natawu pour la rubrique L'éducation & moi du quotidien Mizore. Aussitôt remplacé, l'école existe toujours de nos jours et a vu lui suivre deux autres directeurs. Pour plus plus d'informations nous vous conseillons de consulter la page web du pensionnat.

» Le personnel du pensionnat.
» Une poupée? Nan une fille de 3ans qui arrive au pensionnat !! [Libre]